Les 25 et 27 octobre 2021, deux événements ont eu lieu pour diffuser les résultats de la mise en œuvre du projet « AI-Trans: Increasing AI Transparency Through Digital Alternative Learning of Privacy Training ». Ils se sont déroulés à l’Université de Sofia St. Clément d’Ohrid, qui est partenaire de la Commission de protection des données personnelles dans la mise en œuvre du projet.
Le projet « AI Trans » se pose pour objectif d’initier un débat sur le thème des informations personnelles au sein des sociétés et des économies où la place de l’intelligence artificielle augmente sans cesse. L’équipe propose une revue systématique des secteurs vulnérables et des risques typiques, ainsi que des initiatives européennes orientées vers la mise en place d’une réglementation visant la protection nécessaire des droits et libertés fondamentaux.
Les deux événements étaient intitulés « Défis sociaux devant la protection des données personnelles dans le contexte de l’utilisation de technologies basées sur l’intelligence artificielle ». Dans la vie moderne, les gens utilisent des dizaines de types d’appareils électroniques (téléphones, tablettes, « bracelets intelligents », montres, jouets, appareils ménagers et bien d’autres) qui sont équipés de capteurs et de logiciels, et échangent des données sur Internet.Il s’agit souvent d’un vaste éventail d’informations sensibles qui deviennent accessibles à des « tiers » dont l’activité principale se construit sur l’exploitation commerciale de cet ensemble invisible. C’est un iceberg profondément immergé, aux dimensions peu claires, qui véhicule de grands risques et soulève de sérieuses questions éthiques.Les systèmes qui stockent des données peuvent devenir la cible d’un piratage malveillant. Des fuites d’informations sont également possibles en raison d’erreurs. Cela rend possibles les utilisations abusives de la part de commerçants peu scrupuleux, de gouvernements, d’entreprises ou d’autres « agents » qui ont accès. De plus, les ensembles de données permettent d’utiliser de puissantes machines informatiques composées de multiples couches de neurones artificiels. Aujourd’hui, on confie de plus en plus à ces machines des décisions importantes qui concernent divers aspects de la vie humaine. Il s’agit d’un sérieux dilemme entre avantages et méfaits de l’autonomisation de la « machine pensante ».
Les deux événements ont mis l’accent sur l’utilisation des technologies basées sur l’intelligence artificielle en tant que problème pour la protection des données personnelles. Les présentations avaient pour thèmes : « Le projet AI Trans et le cadre juridique européen régissant la protection des données personnelles. A propos du projet AI Trans », « L’intelligence artificielle et les informations personnelles : secteurs visés et types de risques », « Les dispositifs médicaux et de fitness : opportunités et menaces », « Les réseaux sociaux et les moteurs de recherche : l’intelligence artificielle et les risques associés à l’utilisation des données personnelles », « L’intelligence artificielle ou pourquoi les machines « intelligentes » ne peuvent remplacer l’homme dans l’éducation ». Les intervenants lors des deux événements étaient des représentants de la Commission de protection des données personnelles, de la Fondation LIBRE et de l’Université de Sofia St. Clément d’Ohrid.
Le projet « AI-Trans: Increasing AI Transparency Through Digital Alternative Learning of Privacy Training », activité clé 2 : « Partenariats stratégiques dans le cadre du programme Erasmus + », contrat no. 2019-1-BG01-KA204-062588, est mis en œuvre avec les efforts conjoints de la Commission de protection des données personnelles (coordinateur du projet), de l’Université de Sofia et de l’Université de Łódź, ainsi que des organisations non gouvernementales GVMAS (Italie), LIBRE (Bulgarie) et Privacy Research Association (Moldavie). D’une durée de 26 mois, il est à hauteur de 226 197,61 leva (115 653 euros).